Certains se posent la question de savoir s’il faut réellement croire au porte-bonheur. Il leur suffit d’observer autour d’eux et de se regarder eux-mêmes pour constater que la croyance aux porte-bonheur est partout. Qui peut se vanter de n’avoir jamais, à un moment ou un autre, pensé … « peut-être que »… « on ne sait jamais »… « et si »… ? A ceux-là, nous pouvons répondre que tendre la main vers un porte-bonheur, n’est-ce pas éprouver tout simplement la tentation d’aider le destin et de contrôler le cours des choses.
Nombreux sont les objets qui ont été détournés leur fonction initiale, et qui sont reconnus par tous comme porte-bonheur, aux premiers rangs desquels le fer à cheval et les clés.
La bonne fortune du fer à cheval
Le fer à cheval a la première marche du podium. Il demeure dans l’esprit de la plupart des gens le porte-bonheur par excellence, celui qui attire la fortune. Historiquement, quand l’homme s’aperçut qu’on pouvait fixer le fer au sabot d’un cheval sans provoquer ni blessure, ni souffrance, il lui attribua un pouvoir stupéfiant. Ajoutons à cela que le cheval était un animal précieux, indispensable aux déplacements, au travail dans les champs, et à la guerre. Cet objet conserva ainsi à travers le temps sa réputation, d’autant que sa forme symboliserait le paradis, une maison, sous-entendu un endroit abrité et protecteur. N’oublions pas non plus que le fer à cheval, tourné vers le côté droit, représente aussi la lettre « C » du mot Christ.
Autre objet de grande superstition : les clés
Les clefs vous ouvrent traditionnellement les portes du bonheur : la clef du bonheur, la clef du problème, la fameuse clef du mystère, les clefs du paradis, sont autant d’expression qui conforte la symbolique de cet objet. Sans oublier la petite clef de fer qui ouvrait la dernière porte du château de Barbe-Bleue. La clé a un double rôle, celui d’ouverture et celui de fermeture. Ainsi, glisser une clef sous l’oreiller d’un enfant le protège du mauvais œil. De même, selon certaines légendes, garder une clef sur soi pour pouvoir la toucher dès que l’on rencontre un jeteur de sort, conjure son action maléfique.
Sans oublier la croix, ce symbole qui aurait le pouvoir de conjurer le mauvais sort ou d’éloigner les mauvais esprits. On croise donc les doigts, on fait une croix sur le pain, etc. De même que de jeter une pièce dans une fontaine, car les sources étaient associées aux saints. Y jeter des pièces revenait à honorer le saint en question, pour s’attirer ses vertus bienfaitrices.
Et vous, sur quel objet avez-vous jeter votre dévolu superstitieux ?