Le Voyage d’Iris, véritable parcours initiatique

Interview de Sylvie Breysse, auteur de l’Oracle « Le Voyage d’Iris », paru aux éditions Dangles, et de l’Oracle Bleu. Mais Sylvie Breysse est avant une artiste peintre reconnue.

Comment vous vient l’inspiration pour créer des Oracles ?

Tous les oracles que je crée sont issus de tableau déjà existant. J’ai un univers très particuliers, que j’appelle l’ « univers bleu ». Je peins ainsi une dizaine, vingtaine ou trentaine de toiles, une histoire surgit, et à ce moment là, je mets des mots dessus. L’origine d’un jeu se fait comme ça. Les images et les messages sont là, ils m’arrivent tout naturellement.
La spiritualité est fortement présente chez moi. J’essaye de faire passer mes messages à travers mes toiles, c’est mon outil.
Les messages me viennent d’un autre plan, d’ailleurs, de l’au-delà, et sont destinés à être délivrés, être accessibles à tous.

Vous êtes également l’auteur de l’Oracle Bleu, un jeu qui connaît un franc succès chez les mediums, peut on dire que le Voyage d’Iris en est la prolongation ?

Ce Voyage n’est pas une suite de l’Oracle Bleu car chaque jeu est unique. C’est un autre jeu, qui fait cependant partie du même univers, l’univers bleu, basé sur la dualité qui est en chacun d’entre nous, avec pour but d’éliminer cette dualité qui parfois nous fait trébucher.
Outre la couleur bleue, j’ai tenu à y ajouter les couleurs de l’arc-en-ciel, telle la palette du peintre, les couleurs universelles qui guident les personnes.
C’est véritablement un voyage, une sorte de parcours initiatique, psychologique et intérieur pour chaque consultant. C’est pourquoi j’ai écrit pour chaque carte un petit texte initiatique qui aide à traverser les épreuves.

C’est une symbolique autour du Voyage, d’où vous est venue cette idée d’Iris qui voyage ?

Iris est la jeune fille bleue, couleur qui permet de voir en transparence, au-delà du miroir. Je trouve que la vie est en elle-même un voyage ; on a des étapes, on s’arrête, on repart, on hésite, on change de chemins. C’est comme cela que je vois la vie.
J’ai donné le nom d’Iris pour plusieurs raisons. Iris c’est aussi tout d’abord l’iris de l’œil, l’œil qui voit.
Dans la mythologie, Iris est la messagère des dieux, celle qui amène la bonne nouvelle.
Pour finir, la fleur d’iris est également bleue et la fleur joue un rôle protecteur. C’est pour toutes ces raisons que j’ai choisi de nommer mon personnage Iris, un nom approprié pour accompagner le voyageur.

Parlez-moi du jeu en lui-même, de ses 37 cartes…

Le jeu est composé de 22 lames majeures qui démarrent avec l’Aurore et se termine avec le Crépuscule, en sachant qu’après le crépuscule il y a toujours une nouvelle aurore, un certain recommencement, un nouveau départ.
Elaboré à partir de la dualité présente en chacun de nous, chaque carte est groupée avec son contraire, opposant l’ombre à la lumière. Par exemple, l’amour se trouve en opposition avec la haine, l’intériorisation avec l’extériorisation, la liberté avec l’enfermement.
Le Voyage d’Iris permet donc de savoir où l’on en est, à un moment donné.

Sans oublier les lames mineures…

Les 8 lames mineures, représentant les saisons et les éléments, servent essentiellement à dater, par rapport à la saison, ou au signe astrologique.
A cela s’ajoute les sept lames de couleurs, qui symbolisent l’état d’âme dans lequel se trouve le consultant, comment y remédier et vers quoi il tend.

Propos recueillis par Emilie Bedos

Pour en savoir plus, www.sylvie-breysse.odexpo.com.
Alors comment trouvez-vous les cartes de Sylvie Breysse ?

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